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Election présidentielle 2012 Sarkozy en pré-candidat dans le Gers tacle le « sectarisme » de ses opposants politiques

Nicolas Sarkozy a continué de se positionner en pré-candidat pour 2012, mardi lors d'un déplacement sur l'agriculture dans le Gers, en s'en prenant au « sectarisme » et aux « déclarations caricaturales » de ses opposants, sans jamais les nommer.

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Nicolas Sarkozy en déplacement dans le Gers
accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet et
Bruno Le Maire. (© Terre-net Média)

Au cours de ce énième déplacement auprès des agriculteurs, profession classée traditionnellement à droite, qu'il convient pour le président de reconquérir, Nicolas Sarkozy, accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet (Environnement) et Bruno Le Maire (Agriculture), a visité une exploitation à Marsan, avant d'animer une table ronde. Là, devant une salle composée d'élus de la région et de nombreux agriculteurs, celui qui ne devrait pas déclarer officiellement sa candidature avant fin janvier-début février, selon ses proches, a adressé des critiques acerbes à quasiment toute son opposition.

Et s'il ne les a pas nommés, il a notamment clairement ciblé les Verts et le Front national. « Il ne faut pas opposer l'environnement et les agriculteurs », a-t-il lancé, en pensant aux écologistes. Il a au contraire estimé qu'il fallait « mettre de côté les sectaires dans tous les milieux et de tous les côtés pour privilégier le rassemblement ». « Je sais bien qu'il y a un petit courant de pensée qui pense que l'homme est un gêneur, que la terre serait tellement plus heureuse si les hommes ne vivaient pas, ne travaillaient pas, ne mangeaient pas, ne buvaient pas », a-t-il dit.

« S'il n'y avait pas la politique agricole commune, il n'y aurait pas d'agriculteurs français »

Faisant cette fois allusion au Front National, qui prône une sortie de la France de l'euro, il a ajouté: des sectaires, « il y en a d'autres aussi, ceux qui vous montent contre l'Europe ». « Il y a des tas de chose qui peuvent vous agacer en Europe », a-t-il lancé en direction d'agriculteurs souvent remontés contre la Commission de Bruxelles et sa gestion des aides. « Mais s'il n'y avait pas la politique agricole commune, il n'y aurait pas d'agriculteurs français », leur a-t-il assuré. « J'aimerais qu'on ait plus le courage de défendre cela plutôt que de trouver toujours un bouc émissaire commode aux difficultés des uns et des autres! », s'est-il exclamé. Selon lui, mieux vaut parler « de la France, d'intérêt général de la France ». « On met de côté tous les sectarismes, tous les gens qui ont des comportements et des déclarations absolument caricaturales », a-t-il affirmé.

Les socialistes aussi ont eu droit à des critiques ciblées, même si eux non plus, n'ont pas été cités explicitement. Alors que le PS a inscrit dans son programme le retour, sous certaines conditions, à la retraite à 60 ans, il a lancé: « vous verrez, ceux qui disent qu'ils reviendront sur ce qui a été décidé », leurs promesses « seront oubliées à la minute où vous aurez voté ».

Nicolas Sarkozy a également assuré qu'il comprenait « la souffrance » des agriculteurs, très touchés ces dernières années par la crise de leur secteur. « Ma façon de vous respecter, c'est de dire ma part de vérité et pas de vous raconter des histoires » car pour cela, « dans le magasin, il y aura beaucoup de produits », a-t-il dit, à propos de la campagne électorale à venir. Evoquant sa politique de réformes, il a lancé: « je ne dis pas que je l'ai bien faite, mais au moins je n'ai pas biaisé, je n'ai pas menti, je n'ai pas mis la poussière sous le tapis ».

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